«Un comité directeur a été formé en octobre pour travailler sur un portrait de la situation et jeter les bases d'un plan d'action. Neuf orientations générales ont été retenues et seront précisées dans un plan d'action», a indiqué Éric Laliberté, directeur général de la SADC Harricana, en marge d'une conférence donnée à une quarantaine de personnes, le 12 avril à Amos.
Effervescence économique S'appuyant sur une synthèse de l'état de situation, M. Laliberté a rappelé d'entrée de jeu que ce phénomène de la rareté de main-d'œuvre frappe l'ensemble des pays industrialisés, où la population est vieillissante et le taux de natalité, faible. En Abitibi-Témiscamingue, l'effervescence économique propulsée par l'industrie minière se fait sentir depuis dix ans, ajoutant une pression sur l'emploi.
On a pu assister dans la région à une augmentation significative du nombre de personnes en emploi (+9400), du taux d'activité et du taux d'emploi, alors que le taux de chômage (-7 points) et le nombre de prestataires d'assurance-emploi (-43 %) ont chuté de 2000 à 2017. Les prestataires qui reçoivent une aide de dernier recours ont également baissé de 44 %. Pendant ce temps, la population âgée de 15 à 64 ans a diminué de 7 %.
On observe les mêmes tendances dans la MRC Abitibi, où le bassin de main-d'œuvre se vide tranquillement. L’indice de remplacement des travailleurs (les 20-29 ans pouvant remplacer les 55-64 ans qui se retirent) va baisser jusqu'en 2022, où il atteindra un creux (67/100), avant de remonter lentement pour atteindre 85/100 vers 2036.
Neuf cibles
Parmi les neuf cibles que le comité entend développer dans un plan d'action, il est question de stratégies d'attractivité et de recrutement ciblées en fonction des emplois disponibles. On veut augmenter les taux d'emploi des bassins de travailleurs sous-représentés, avec de l'accompagnement et des formations adaptées, et accroître les taux de diplomation et les compétences.
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On a pu assister dans la région à une augmentation significative du nombre de personnes en emploi (+9400), du taux d'activité et du taux d'emploi, alors que le taux de chômage (-7 points) et le nombre de prestataires d'assurance-emploi (-43 %) ont chuté de 2000 à 2017. Les prestataires qui reçoivent une aide de dernier recours ont également baissé de 44 %. Pendant ce temps, la population âgée de 15 à 64 ans a diminué de 7 %.
On observe les mêmes tendances dans la MRC Abitibi, où le bassin de main-d'œuvre se vide tranquillement. L’indice de remplacement des travailleurs (les 20-29 ans pouvant remplacer les 55-64 ans qui se retirent) va baisser jusqu'en 2022, où il atteindra un creux (67/100), avant de remonter lentement pour atteindre 85/100 vers 2036.
Effervescence économique S'appuyant sur une synthèse de l'état de situation, M. Laliberté a rappelé d'entrée de jeu que ce phénomène de la rareté de main-d'œuvre frappe l'ensemble des pays industrialisés, où la population est vieillissante et le taux de natalité, faible. En Abitibi-Témiscamingue, l'effervescence économique propulsée par l'industrie minière se fait sentir depuis dix ans, ajoutant une pression sur l'emploi.
On a pu assister dans la région à une augmentation significative du nombre de personnes en emploi (+9400), du taux d'activité et du taux d'emploi, alors que le taux de chômage (-7 points) et le nombre de prestataires d'assurance-emploi (-43 %) ont chuté de 2000 à 2017. Les prestataires qui reçoivent une aide de dernier recours ont également baissé de 44 %. Pendant ce temps, la population âgée de 15 à 64 ans a diminué de 7 %.
On observe les mêmes tendances dans la MRC Abitibi, où le bassin de main-d'œuvre se vide tranquillement. L’indice de remplacement des travailleurs (les 20-29 ans pouvant remplacer les 55-64 ans qui se retirent) va baisser jusqu'en 2022, où il atteindra un creux (67/100), avant de remonter lentement pour atteindre 85/100 vers 2036.